Au bois de la Mine 3.
Au bois de la Mine 3.
Les derniers jours de juillet étant calmes, c’est le 1er août qu’ont lieu des échanges à la grenade provoquant quatre blessés dont Charles Moitel d’Aire sur la Lys.
Le 2 août ; le bombardement reprend tôt le matin durant une heure puis par intermittence aussi bien au bois de la Mine qu’au bois Franco-allemand, la nuit est calme.
Le 3 août, le 1er bataillon est relevé par l’un du 33e RI et le 4 août, le 2e bataillon en ligne dans le bois Franco-Allemand, est relevé par le bataillon Lagrange du 33e RI.
Le 3e bataillon a ses compagnies dispersées, allant de la carrière jusqu’au bois de Beaumarais.
Il est relevé par le bataillon Cordonnier du 33e RI.
C’est ainsi que le 2e bataillon, l’état-major et la CHR partent cantonner à Pévy, tandis que les 1er et 3e bataillons se dirigent vers Prouilly hormis la 10e compagnie qui part à Trigny où se trouve le QG du 1er corps d’armée.
Rodolphe écrit à ses parents en ce 4 août 1915 :
« Je suis enfin en repos dans un petit village de la Marne près de Jonchery sur Vesles.
On y est, c’est l’essentiel, j’ignore pour combien de temps. On ne sait pas comprendre comment on se trouve encore en bonne santé… ».