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Saint-Omer- les 8e RI - 208e RI - le 7e RIT
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28 février 2010

février 1917 au 8e

Février 1917 au 8e

C’est le 3 que le lieutenant-colonel Roubert rentre de permission.

Le 5, le 2e bataillon relève le 3e ce qui permet à la 9e  compagnie et la 3e compagnie de mitrailleuses de rejoindre St-Jean/Tourbe ; la 10e part à Beauséjour, la 11e au Balcon.

Le 10, sous un violent bombardement, le 3e bataillon part relever le 1er. L’ouvrage Peyroux est pris pour cible. Cet ouvrage se situe à l’est de la butte du Mesnil.

Le 12, le scénario est identique, l’artillerie lourde entre en action, il en est de même le lendemain.

Le 14, c’est un bombardement incessant des ouvrages de la Butte et Peyroux ainsi que de leurs abords. Vers 22h, une alerte aux gaz asphyxiants est déclenchée, elle est de courte durée.

Le 15, un coup de main français a lieu dans le secteur de Baccarat vers 14h mais c’est surtout d’une importante attaque ennemie qu’il s’agit. Celle-ci commence par un bombardement par obus de gros calibres vers le quartier de Peyroux puis vers le Marson et Beauséjour.

Les batteries françaises sont prises à parti, des lignes sont coupées.

Dès 8h30, les compagnies du 86e régiment territorial d’infanterie se mettent à leur poste de combat aux réduits de Beauséjour, des Trois Coupures ainsi qu’à l’ouvrage du Crochet.

Le quartier du fortin de Beauséjour occupé par le 208e d’infanterie et le sous-quartier Peyroux subissent le bombardement d’une forte intensité.

Vers 15h, deux mines explosent face au 208e puis l’ennemi attaque sans résultat. Venant de l’est, des groupes équipés de lance-flammes, pénètrent dans le quartier Peyroux. Des sections sont encerclées, le capitaine Sauvage organise un repli de 100m. Des barrages permettent alors de faire face à l’ennemi qui ne peut plus avancer.

Des sections sont déployées entre les ouvrages, l’attaque ennemie est enrayée mais le bombardement continue.

Voici un état des pertes :

Officiers blessés : capitaine Sauvage – sous-lieutenant Specht. Le sous-lieutenant Tual est porté disparu.

Troupe : 12 tués – 31 blessés et 146 disparus.

Le 16, dès le matin, le bombardement reprend sur la 1ère ligne et les ouvrages. Le soir, la 1ère compagnie et celle des mitrailleuses se mettent en place non loin de l’ouvrage de la Butte. Il y a plusieurs tués et blessés.

Les jours suivants, le bombardement ne cesse pas. C’est le dégel, les hommes en 1ère ligne sont dans la boue !

Le 21, les territoriaux sont relevés par les 3 compagnies (6e bataillon) du 208e d’infanterie.

A compter de ce jour, une parallèle de départ est en préparation en vue d’une attaque le 24.

Celle-ci n’aura pas lieu, le 26, le 8e est relevé par le 108e ; les 1er et 3e bataillons se dirigent vers Valmy pour y cantonner. Quant au 2e bataillon et la CHR, ils cantonnent à Hans.

Le 28, le régiment se met en marche en direction de Dampierre le Château…

Quelques noms du 8e pour la mémoire :

Tué : sergent Maurice Barbereau de Choisy le Roi.

Décédé à l’ambulance des suites de ses blessures : capitaine René Sauvage.

Blessés : sergent Ismael Bouret de Journy – les soldats Marcel Dehalle de St-Jans Cappel – Marcellin Galois de Laventie – Jules Gouwy de Steenbecque – Alexis Guilbert de Remilly-Wirquin – Marcel Quéva de Robecq.

Les prisonniers du 208e (pour rappel, il s’agit du régiment de réserve du 8e)

Sergent Louis Thiers de Capinghem,

Caporal Charles Duthe d’Ardres,

2e cl Théophile Baeye de Dunkerque,

2e cl Arthur Bonnel de Lille,

2e cl Constant Broockaert de la Madeleine,

2e cl Eugène Dautriche de Labeuvrière,

2e cl Arthur Février d’Audruicq,

2e cl Albert Lecourt de Lille,

2e cl Victor Normand de Saint-Omer,

2e cl César Prothin d’Arques.

Disparus : 2e cl Arthur Laurent d’Auchel et Georges Vesse d’Aire sur la Lys.

beaus_jour_8e

 

 

 

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